Dans mon article précédent sur l'état de l'économie française, j'ai évoqué le cas à part du secteur de l'hôtellerie-restauration.
En effet, ce secteur semble avoir une croissance constante malgré la crise. Cela peut être expliqué par le rayonnement culturel de la France qui est la première destination touristique mondiale.
En effet, notre pays est riche d'une longue histoire mouvementée et de paysages tellement divers. Nous y trouvons donc des architectures régionales et historiques d'un intérêt culturel et artistique certain.
L'ouverture de certains pays à la possibilité de pouvoir voyager à l'étranger comme la Chine, le Brésil et l'Inde montre le potentiel clientèle tellement incroyable mais pourtant, il n'y a presque rien de mis en place pour accueillir correctement cette nouvelle clientèle qui a un pouvoir d'achat parfois non négligeable.
Regardons un exemple simple: l'apprentissage des langues étrangères. L'anglais est la langue la plus utilisée pour le business et le tourisme et pourtant son apprentissage en France n'est pas du tout adapté pour le monde professionnel. J'en suis la preuve vivante comme des milliers d'employés du secteur hôtellerie-restauration. Grâce à ma persévérance et mon envie d'apprendre, je me suis servie des quelques bases apprises à l'école pour améliorer et enrichir mon anglais. Mais je suis tout à fait consciente de ne pas être capable d'avoir une conversation soutenue dans cette langue.
Si je dois donner un conseil aux personnes qui veulent améliorer une langue étrangère, c'est de vivre pendant 1 an au moins dans le pays d'origine de la langue concernée pour être sûr de savoir parler correctement la langue. Je n'ai pas eu la possibilté de passer par ce chemin mais des anciens collègues m'ont fait part de cette expérience et m'ont assurée que c'est le meilleur moyen d'améliorer et d'enrichir une langue étrangère.
Donc, nous avons un secteur qui, même si l'activité peut être assez inégale, ne se porte pas si mal mais qui manque cruellement de considération et de soutien des politiques. Et oui, comme ça a l'air de rouler tout seul, pourquoi s'en occuper?
Alors, non, ça ne roule pas tout seul grâce au travail titanesque de personnes passionnées par leur métier et il faut avoir une politique touristique et sociale adaptée au secteur.
Pour ma part, j'ai choisi d'étudier dans ce secteur et d'y travailler car je sais qu'il est possible de faire plus, d'améliorer les choses pour continuer d'être la première destination touristique mais il faut impérativement engager des réformes en concertations avec les professionnels du secteur poru enfin montrer et démontrer que c'est une vraie mine d'or et qu'il peut être une vraie locomotive, un secteur leader qui permettra aux autres secteurs de survivre.
Dans mon prochain article, j'illustrerai mes propos par des chiffres éloquents car il faut montrer et démontrer par des preuves pour pouvoir proposer des pistes de réflexion afin de faire changer les choses.