Il y a une semaine, le pape François Ier fut élu comme successeur de Saint Pierre. Surnommé le Cardinal des pauvres quand il était encore Cardinal de Buenos Aires, il souhaite continuer son chemin sur la protection des peuvres et des plus faibles.
La messe d'intronisation de mardi dernier démontre bien qu'il souhaite ne pas succomber à la politique d'ultra-sécurisation de sa personne en choisissant délibérément d'utiliser la papamobile complétement décapotée et d'aller saluer les pélerins et les fidèles en descendant de la voiture.
Lorsqu'il se présentat au balcon de la Basilique la semaine dernière pour montrer au monde qui il est, je fus saisie d'une émotion certaine. Son petit discours de remerciement m'a touchée. Puis dans ses discours suivants, il appuiera son envie d'accomplir le message de Jésus: aider les pauvres et les plus petits.
Dernièrement, lors d'une assemblée d'importance diplomatique, il a rappelé que le spirituel ne doit pas être mis de côté au profit seul de l'argent. En effet, je suis d'accord avec lui depuis longtemps. J'ai parfois l'impression de passer pour une extra-terrestre lorsque j'aborde ce sujet mais je trouve qu'il est important de se poser des questions.
Hier soir, le magasine télé Faut pas rêver consacrait son reportage à un pays méconnu, le Bouthan. C'est le dernier pays à mettre à disposition de la population la télévision depuis à peine une vingtaine d'années. Les responsables politiques de ce petit royaume essaye de conjuguer au mieux la tradition et la modernité.
Un habitant de la capitale qui est le seul graffeur du pays explique que la course à l'argent, à l'enrichissement accru est une illusion et une utopie qui n'apporte que des malheurs. Cependant, il ne renie pas que gagner de l'argent permet d'améliorer le quotidien mais il illustre bien l'adage "l'argent est un bon serviteur mais un mauvais maître" mais surtout l'adage "l'argent n'apporte pas le bonheur mais il y contribue". Quand on parle du Bouthan, on parle du Bonheur Intérieur Brut (BIB) au lieu du Produit Intérieur Brut (PIB) car le roi a décidé que le niveau de richesse du pays est mesuré par le bonheur et non l'enrichissement financier.
Finalement, le roi du Bouthan a raison. Les pays "occidentaux" ont un PIB élevé mais les populations ne sont pas si heureuses que ça alors qu'au Bouthan, le PIB est, certes, moins élevé mais la population est bien plus heureuse.
En conclusion, le Pape François et les bouthanais ont une même vision que l'argent n'est pas une finalité mais un moyen de répandre le bonheur autour de soi.