Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Troubles bipolaires et autres...quelle prise en charge?

Ma mère a été diagnostiquée bipolaire. Bien. Je comprends mieux certains de ses comportements.

Mais je comprends moins la non-prise en charge réelle de sa maladie. Elle suit un traitement dont je sais l'insuffisance à long terme car il n'est pas adapté.

Elle a fait plusieurs séjours dans un Etablissement de Santé Mentale (anciennement un HP). Mais sans consultation aucune avec la famille concernant le suivi, les aides qui peuvent être apportées.

J'ai dû faire moi-même des démarches pour savoir qu'il existe des associations qui apportent de l'aide et du soutien aux familles dont un proche souffre d'un handicap mental. Puisque la bipolarité devient un handicap quand elle est mal prise en charge.

Que faire face à des institutions publiques dont le personnel est tellement débordé qu'il n'a plus le temps et qu'on est confronté à des médecins qui finalement n'ont plus vraiment la vocation et qu'ils voient plus les malades comme juste des gens dont ils faut atténuer la souffrance. La psychiatre qui s'est occupée de ma mère, je l'ai rencontré et finalement, elle devrait soit se mettre en retraite soit changer de boulot. Elle n'a jamais pris le temps de me contacter pour savoir comment m'aiguiller ou me demander comment ma mère réagit à son "nouveau" traitement...

Parlons en du traitement... qui m'a expliquée quels effets ont chacun des médicaments que prend ma mère? Il est sûr que j'ai compris qu'un médicament (dont je ne peux citer son nom) vidait ma mère de toute énergie, la rendant comme un zombie. Ce n'est pas ce que j'attend d'un traitement qui est sensé réguler les troubles de l'humeur. Que les phases d'exaltation et de décompression soient limitées par les médicaments, d'accord mais qu'ils la fassent ressembler à un légume?! Où allons-nous?

J'ai encore d'autres démarches à faire mais je me sens tellement dépourvue et fatiguée. Je sais qu'il n'y a pas de montagne qu'on ne peut franchir mais être confronté à un corps médical qui finalement ne veut pas avouer qu'il n'est pas compétent c'est comme être Don Quichotte face aux moulins...

Si quelqu'un est sensible à mon histoire, je ne refuserai pas de l'aide.

Je vous laisse en lien des reportages édifiants sur la place de la prise en charge des maladies et handicaps mentaux dans notre société...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :